mercredi 19 décembre 2018

La nourriture - Bilan et pistes d'amélioration

Nous sommes partis assez motivés, avec plein de bonnes idées (que vous pouvez trouver ici) sur la préparation de la nourriture et les recettes. C'était bien joli sur la papier mais ça ne s'est pas déroulé aussi bien que prévu, pour plusieurs raisons : 
  • La fatigue, surtout la première semaine : on arrivait très tard aux étapes et on était extrêmement fatigués, on avait donc pas la motivation de faire bien à manger pour le soir ou pour le lendemain. On était tout aussi fatigués le matin, donc pas motivés non plus pour faire le repas du midi 
  • La consommation du réchaud : on avait pas prévu que les cartouches de gaz durerait aussi peu longtemps (une semaine et demi environ lorsqu'on l'utilisait le matin pour l'eau du thé et le soir pour notre tambouille), on a donc essayé de les économiser le plus possible. On s'est même retrouvés à court de gaz au plein milieu d'une cuisson de pâtes, heureusement un voisin de camping nous a prêté son réchaud. 
  • La chaleur : on était sur les routes au plus chaud de la saison, on était assez limités pour conserver les aliments, donc adieu les sauces, le fromage, et les fruits trop fragile. Ça a bien limité les possibilités.
Au final, on a opté pour un régime assez monotone : le soir pâtes sauce tomate (vive la sauce tomate en tube) et le midi salade (de pâte, de riz, de semoule) avec des légumes. Pour le petit déjeuner on achetait des céréales de type muesli, et on en mangeait  un paquet à deux tous les matins.

Pour le soir pas de soucis, mais le midi ces salades relativement fades (il faisait trop chaud pour conserver une vinaigrette ou une sauce) et répétitives (on avait assez peu de choix pour les légumes dans la salade : maïs, tomates, poivron, avocat, concombre) m'ont lassée. Au bout de trois semaines je ne pouvait plus les voir en peinture, et les manger relevait de l'exploit (Flavien, quant à lui, s'est mieux adapté à cette monotonie culinaire : "Je ne mange pas ces salades, je me nourris avec"). On a donc essayé de trouver des alternatives. Deux recettes se sont révélées particulièrement concluantes : les fajitas et les sandwichs. Les fajitas étant particulièrement optimaux parce que les galettes ne prennent pas de place dans la sacoche et se conservent plusieurs jours. Pour les sandwichs, c'est toujours meilleur d'acheter son pain frais le matin, mais ça oblige à trouver une boulangerie : en France pas de soucis mais à l'étranger c'est plus compliqué. Néanmoins, ces deux recettes nécessitent de se poser pour préparer le repas le midi et ne peuvent pas être entièrement préparé durant le bivouac de la veille. Et cela à été particulièrement problématique en Belgique, quand il a fallu trouver un endroit sec après 3 jours de pluie. On s'est finalement installés dans un abri-bus couvert mais ce n'était clairement pas optimal. D'autres solutions auraient été de préparer un repas chaud le matin et d'acheter des boites thermos pour garder la chaleur jusqu'au midi, ou bien de vraiment s’arrêter pour préparer ou acheter le repas dans la journée.

On a néanmoins optimisé le procédé au fur et à mesure des semaines. Notamment, pour lutter contre la chaleur on a acheté un sac thermos qu'on ouvrait pendant la nuit pour refroidir et qu'on fermait en se levant le matin. On a pu ainsi retrouver la joie des gnocchis, du parmesan et des raviolis "frais" qui ont bien augmenté la qualité de nos repas du soir.

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